
Le soir
Le noir n’éteint pas l’espoir
A pleines mains, je le contiens
Je le cajole, je le retiens
Tente de comprendre sa langue
Est ce du chinois ou du latin
Je me balade dans sa lande
J’y vois des ombres, des lutins
Pour les séduire, les retenir
Je leur invente un avenir
Dans ma nuisette de satin
Sur mon dos, mon épuisette
Attrape leurs rêves
Rêves d’eau douce, de marins
Ils me restent dans la tête
je les pose sur mon coussin
Et les garde jusqu’au matin
La nuit ne cède qu’au lendemain
L’espoir m’obsède
Cette obsession me fait du bien