En miroir du biais de négativité, il existe un biais de positivité, appelé également effet Pollyanna!
Si vous avez vu le film, ou lu le roman, vous voyez de quoi je parle.
Polyanna, jeune orpheline recueillie par une tante austère a décidé de ne voir que le bon côté des choses. Elle en a même fait un jeu : le jeu du bonheur.
La psychologie sociale a pu montrer, au travers de différentes études*, que nous avons tendance à évaluer positivement les individus (plus que leurs actions). Nous attendons également des autres, un jugement positif ainsi qu’un comportement bienveillant. Nous imaginons notre futur comme plutôt heureux.
Cet optimisme nous incite à explorer le monde et nous encourage à développer des interactions. De fait, les événements positifs sont statistiquement plus nombreux que les événement négatifs et nous nous y adaptons donc plus facilement.
Ainsi, nous nous attendons au meilleur, tout en étant concentré sur le pire, plus rare et considéré comme plus saillant et porteur de plus d’enseignements.
Vous imaginez bien que cet équilibre est difficile à tenir et que parfois, le « tout est noir, tout est dangereux » l’emporte, nous entraînant dans la spirale de la dépression et de l’anxiété.
*voir Susan Fiske pour plus de détails.