Malheureusement pour nous ou heureusement, cela a permis à l’humanité de survivre. Nous percevons avec plus d’intensité le mauvais côté des choses que le bon. Il nous attire, il nous retient. On le retient.
La psychologie a donné un nom à ce phénomène : le biais de négativité.
Rozyn et Royzman, deux psychologues américains de l’université de Pennsylvanie montrent que ce biais s’exprime de 4 façons :
- A importance égale, un événement négatif nous impactera davantage que le positif.
- Dans une série d’événements, la négativité de l’ensemble est supérieure à la négativité des parties.
- L’évènement négatif est perçu comme plus complexe par notre cerveau qui doit donc mobiliser plus de ressources pour le traiter.
- La répulsion pour un événement négatif à venir augmente au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’événement et plus vite que l’attraction éprouvée pour un événement positif que l’on anticipe.
En résumé du résumé, en très bref, je dirai qu’il en faut peu pour voir les choses en noir et beaucoup pour les voir en rose ! Et que ce noir est plus vite intense que le rose ne l’est….